La sécurité affective au quotidien
La sécurité affective … Ah un VASTE sujet dans lequel on ne sait pas toujours quoi y mettre, ou par quels angles l’aborder.
Aujourd’hui j’ai envie de vous parler de cette notion d’un regard simple. Le regard d’une jeune femme qui n’a pas encore d’enfants. D’une jeune femme qui ne serait pas Educatrice de Jeunes Enfant ou bien professionnelle de la petite enfance.
On a tous des mamans autour de nous. Elles sont bien-sûr toutes différentes dans leur façon d’éduquer leurs enfants, de leur parler, de les accompagner à l’endormissement, au repas… Elles ont chacune leurs spécificités, leurs particularités ; ce qui rend leur éducation unique! De même chaque enfant répond à sa façon à l’éducation qui lui ai donné.
Aujourd’hui j’ai envie de vous parler de cette notion d’un regard simple. Le regard d’une jeune femme qui n’a pas encore d’enfants. D’une jeune femme qui ne serait pas Educatrice de Jeunes Enfant ou bien professionnelle de la petite enfance.
On a tous des mamans autour de nous. Elles sont bien-sûr toutes différentes dans leur façon d’éduquer leurs enfants, de leur parler, de les accompagner à l’endormissement, au repas… Elles ont chacune leurs spécificités, leurs particularités ; ce qui rend leur éducation unique! De même chaque enfant répond à sa façon à l’éducation qui lui ai donné.
Aussi… La notion de sécurité affective est abordée différemment selon les foyers.
Rentrons un peu dans le VIF du sujet … Je dirais même parlons un peu des aprioris, des idées reçues que nous avons sur la sécurité affective de l’enfant.
J’ai entendu :Un enfant qui ne sort jamais de chez lui va avoir peur de toutUn enfant qui reste accroché aux bras de sa mère ne sera pas sociableIl est bon pour l’enfant d’aller dans les bras des autres « ça le sociabilise »Il pleure car il ne veut pas aller dormir chez sa grande tante qu’il ne connait que depuis 1h ? C’est pas grave il s’y fera.Hugo arrête de pleurer je suis avec des amis va jouer avec ta cousine, elle est gentille ta cousine.
J’ai vu :Des enfants passer de bras en bras de personnes plus ou moins connues durant plusieurs heuresDes enfants pleurer et réclamer leurs parents mais que l’on maintient tout de même sur les genoux de Mamie Janette [en plus elle pince fort les joues des enfants mamie Janette !]Des enfants qui reçoivent de [gros ] bisous [baveux] d’étrangersDes enfants qu’on oblige à embrasser des étrangersOn a tous entendu ou assisté à une de ces scènes au moins une fois dans notre vie.
Pour être tout à fait honnête, on a même peut être été acteur dans une de ces scènes au moins une fois dans notre vie.
D’ailleurs, ces scènes ne nous « dérangent » pas toujours, pas tant que ça en tout cas. Apres tout « il faut bien qu’ils se détachent un peu de leurs parents ces enfants ! ».
D’ailleurs, ces scènes ne nous « dérangent » pas toujours, pas tant que ça en tout cas. Apres tout « il faut bien qu’ils se détachent un peu de leurs parents ces enfants ! ».
OUI MAIS !
Pour parvenir à se détacher, à gagner en autonomie et à faire des expériences l’enfant a besoin de sécurité affective, de repères et de confiance en soi.
Il ne suffit pas de le jeter violemment dans la foule [aller vole petit oiseau!]. La construction psychologique d’un enfant est complexe et les recherches et pédagogies nouvelles tendent à la comprendre et la respecter du mieux possible.
Comme nous l’explique Winnicott dans la fonction des soins maternels :« Des soins maternels satisfaisants, il découle l’édification chez l’enfant d’un sentiment de continuité d’être, base de la force du moi ; alors que chaque carence des soins aboutit à une interruption de ce sentiment de continuité d’être.»
Il est donc contre-productif [pour ne pas dire inutile] d’essayer de détacher brutalementl’enfant de ses repères en vue de le rendre « plus autonome » ou « plus ouvert aux autres« .
Une séparation brutale, l’abandon, et l’indisponibilité physique, psychique ou affective de l’adulte peut provoquer chez lui une forme d’insécurité affective.
Comment se caractérise la sécurité affective chez l’enfant grandissant:
Épanouissement social, cognitif et moteur, bien être, confiance en soi et en les autres. Ce sont des enfants qui n’ont pas peur de faire de nouvelles expériences, qui peuvent échouer et recommencer jusqu’à ce qu’ils atteignent leur but. Ils semblent grandir sereinement, ils ont confiance en eux et en l’adulte.
Comment se caractérise l’insécurité affective chez l’enfant grandissant :
Angoisse, mauvaise estime de soi, perte de confiance en l’autre , difficulté à s’attacher, pleurs ou encore isolement. Ces enfants eprouvent des difficultés à se sentir bien dans les lieux inconnus ou avec des personnes plus ou moins étrangères. Il peuvent se sentir en insécurité en l’absence de leurs parents.
Mais alors qu’elle est donc la recette pour construire un enfant SECURE ?
Une séparation brutale, l’abandon, et l’indisponibilité physique, psychique ou affective de l’adulte peut provoquer chez lui une forme d’insécurité affective.
Comment se caractérise la sécurité affective chez l’enfant grandissant:
Épanouissement social, cognitif et moteur, bien être, confiance en soi et en les autres. Ce sont des enfants qui n’ont pas peur de faire de nouvelles expériences, qui peuvent échouer et recommencer jusqu’à ce qu’ils atteignent leur but. Ils semblent grandir sereinement, ils ont confiance en eux et en l’adulte.
Comment se caractérise l’insécurité affective chez l’enfant grandissant :
Angoisse, mauvaise estime de soi, perte de confiance en l’autre , difficulté à s’attacher, pleurs ou encore isolement. Ces enfants eprouvent des difficultés à se sentir bien dans les lieux inconnus ou avec des personnes plus ou moins étrangères. Il peuvent se sentir en insécurité en l’absence de leurs parents.
Mais alors qu’elle est donc la recette pour construire un enfant SECURE ?
Créer des Repères dans l’espace :
En essayant de toujours proposer la même place à l’enfant à table, au dortoir ou lors des soins. De lui réserver un endroit particulier bien à lui pour s’asseoir en classe ou pour pendre ses affaires à un portemanteaux. De passer par le même chemin pour aller au parc ou à la crèche.
Créer des Repères dans le temps :
Créer des Repères dans le temps :
En essayant de mettre en place des rituels qui vont permettre à l’enfant d’anticiper, de passer d’un temps à un autre sereinement et surtout de repérer les différents moments de la journée. Ils peuvent se caractériser sous plusieurs formes : mettre la table, lire une histoire, faire un câlin, chanter une chanson. Ils peuvent se créer et se construire avec l’enfant. En lui proposant un planning assez fixe de ses journées ou de ses semaines. Un planning dans lequel le déroulement des journées est stable.
Créer des Repères visuels :
Créer des Repères visuels :
En essayant de créer des « guides » visuels souvent par le biais de photos ou de façon d’organiser les espaces. Par exemple en affichant des photos des enfants sous leurs portemanteaux, en créant un lieu où serait affiché les photos des enfants et personnels absents ce jour. En signifiant de façon visuelle l’endroit où ranger les jouets, ou les chaussures.
Créer des Repères des personnes :
Créer des Repères des personnes :
En essayant de limiter le nombre de personnes qui va s’occuper de l’enfant et en favorisant la relation duelle et privilégiée. En garantissant que les professionnels qui s’occupent de l’enfant s’engagent à nouer une relation individuelle qui permettra à l’enfant de ne pas se sentir psychiquement seul.
Vous l’aurez compris la sécurité affective se construit dès les premiers instant de la vie et chaque jour qui suivent. C’est dans les petites attentions, les moments les plus importantsou bien les plus insignifiants que nous pouvons, nous professionnels accompagner l’enfant à prendre confiance en lui, à développer son autonomie et à partir à la découvertedu monde sous le regard bienveillant de nos yeux d’adulte. Car oui l’enfant doit pouvoir se rassurer par la simple présence de l’adulte mais aussi se sentir exister à ses yeux!
Vous l’aurez compris la sécurité affective se construit dès les premiers instant de la vie et chaque jour qui suivent. C’est dans les petites attentions, les moments les plus importantsou bien les plus insignifiants que nous pouvons, nous professionnels accompagner l’enfant à prendre confiance en lui, à développer son autonomie et à partir à la découvertedu monde sous le regard bienveillant de nos yeux d’adulte. Car oui l’enfant doit pouvoir se rassurer par la simple présence de l’adulte mais aussi se sentir exister à ses yeux!
- Écrit par Marine
https://lecercledesapeteje.wordpress.com/2016/08/15/la-securite-affective-au-quotidien/
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